MON HLM

Plongée dans un habitat HLM.
Analyse visuelle des espaces de vie et des espaces communs.
Logement fonctionnel absolument, et absolument dénué de charme.
Visiblement ce n’est pas pris en compte comme une chose importante. Un toit c’est déjà bien.
Hauteurs de plafond minimum, cloisons de placo trop minces entre les pièces (isolement visuel mais non phonique avec les cohabitants). Aucune beauté.
Radiateurs antédiluviens, prises au plastique jauni qui ne tient plus au mur.  Acoustique de la cage d’escalier à la réverbération si forte, qu’il n’est pas possible de parler et d’échanger avec ses voisins.
Dans ce royaume de béton il y a parfois une étincelle de beauté comme l’hélicoïde central de la cage d’escalier.

Les pièces sans âmes peuvent se confondre avec les façades extérieures des immeubles qui se dressent en face.
Des lignes, des arrêtes blanches sales, des blocs, des façades aux volets clos, un monde enfermant.

Les reste d’un incendie de voiture dans le garage sous-terrain. Il a fallu plus de 2 ans pour que les dégâts soient réparés.

Je le sais car c’est dans cet immeuble que je vis. Un HLM pourtant plutôt bien me dit-on.